Biographie
Présentation de l’artiste
Petite fille rêveuse et inventive créant son univers au jour le jour. Les fleurs, les cailloux, les coquillages, les animaux tout cela est pour l’enfant solitaire source d’émerveillement. Chantal-Marie découvre la passion du dessin à l’age de 12 ans.
La même année elle rencontre J.Rémy Tawil, portraitiste de renom et Cécile d’Arellano artiste peintre, tous deux ‘exilés’ en province. Deux rencontres magiques, qui lui permettent d’entrer dans le monde subtil de l’art et de la beauté.
Elle passe son adolescence dans le sud de la France et s’envole à 20 ans pour la Martinique, découverte intéressante de la vie antillaise, elle travaille le portait au fusain, ensuite naissent ses premiers tableaux naïfs à l’huile.
De retour en France en 1971 son mari lui offre un livre sur Matisse. Si je peins dira-t-elle plus tard c’est grâce à Matisse, il m’a permis d’oser!!! Cela ne l’empêche pas dans le même temps d’étudier l’histoire de l’art, de Bruëgel à Picasso. C’est très curieux dit-elle, c’est comme si je vivais une tranche de vie en compagnie de certains de ces peintres, je ressens vraiment les joies et les peines qui les ont habités. Cela est même plus fort, car par exemple avec Rembrant, VanGogh et Gauguin on ressent cette influence dans trois de ces tableaux du moment, qui ne sont pourtant pas un essai à la manière de… non ce sont bien des ‘Chantal-Marie’ mais rempli du souffle spirituel de ces trois peintres ? En 1976 elle suit sa famille en Allemagne et se met à peindre son monde imaginaire et poétique. Et lors de sa première exposition à Offenburg elle est très surprise des réactions positives du public envers ses toiles et du partage qui se fait, la magie de l’art fonctionne.
En 1982 elle se trouve en région parisienne, après de sérieux ennuis de santé elle reprend sa palette, sa recherche se porte sur le camaïeu de bleu, elle peint de nuit des tableaux imaginaires ou figuratifs uniquement en camaïeu de bleus. A cette période elle se rend assez souvent dans le sud de la France, par le train et elle observe la nature et elle ressent profondément que la nature est en danger. Cette remarque revient souvent dans ses conversations: ‘La nature est en danger, on ne respecte pas notre terre’.
En 1987 elle revient vivre dans le sud et décide de peindre la beauté de la nature afin de sensibiliser les personnes qui entreront en contact avec son œuvre les paysages champêtres, le canal du midi, les amandiers en fleurs sont des odes à la nature. Je pourrais peindre la destruction, la pollution et ajouter ainsi de la laideur à la laideur, mais ce n’est pas la laideur qui rempli et élève les cœurs. Il n’y a pas d’actions inutiles pour elle chaque geste est important et chacun de nous peut respecter notre Mère la terre, par de petits gestes quotidiens répétés à des millions d’exemplaires.
En 1988 son vieux maître (Portraitiste de renom international, portraitiste du roi Farouk, de l’Agha Kan et de bien d’autres personnalités) à qui elle rend souvent visite, lui offre de venir travailler avec lui pour lui transmettre son héritage spirituel et pictural. ‘Acceptez de venir travailler avec moi Chantal-Marie, d’ici 2ans je vous aurai transmis tous ce que mon Maître vénitien m’a appris!’
Elle fût très touchée de l’offre, mais à 39ans avec quelques succès a son actif, il faut du courage pour retourner apprendre les techniques de l’art ancien alors que seulement l’art moderne a du succès.
Cependant durant toutes ces années Chantal-Marie travaille avec passion sur la couleur, le mouvement, la lumière, et malgré ses recherches incessantes sur la lumière, elle reste insatisfaite, aussi après une semaine de réflexion Chantal- Marie accepte l’offre de maître Tawil.
Deux fois par semaines elle travaille avec son vieux Maître ; Il m’apprend tout ce que je cherche depuis des années.
Et de son côté le maître disait : il y a bien longtemps que je n’ai eu une élève comme elle c’est un vrai bonheur elle est peintre dans l’âme.
Au bout de six mois, ‘Les cours sont finis’, lui dit-il. ‘Vous aurez beaucoup de succès et vous aurez une clientèle internationale. Je suis heureux que vous ayez accepté que je vous transmette ce savoir avant mon grand départ, vous êtes mon disciple.’
En 1989 elle rejoint son époux qui se trouve en mission en Afrique, elle emporte bien sûr toile vierge huile, et carnet de croquis d’où naîtrons des scènes de vies très spontanées et très riches en couleur.
En 1991 Chantal-Marie retourne aux Antilles après 22 ans, à l’île St Martin cette fois, l’aventure continue, et alors qu’elle à acquis une belle maîtrise à l’huile, tous les jours les touristes, les galeristes, les amis lui demandent des aquarelles, elle résiste un an, puis se mets à peindre des aquarelles surtout des paysages et des marines qui obtiennent beaucoup de succès.
En 1992 ouverture d’une petite galerie d’exposition à St MARTIN.
En 1993 Chantal-Marie trouve une maison au bord du lagon de Simpson bay à l’île St MARTIN et ouvre un espace plus large au public. C’est l’ouragan Luis qui l’en chassera en 1995.
Depuis 1999 exposition permanente à la galerie d’art Ile de Lumière / Island OF LIGHT, rue Kennedy à MARIGOT,île St MARTIN ; elle expose beaucoup d’aquarelles, mais reviens à l’huile avec quelques figures et paysages de petits formats. Chantal-Marie travaille aussi dans son atelier du sud de la France proche Carcassonne.